Retrouvez toutes l'actualités de l'agence de communication peppergraphik Le Havre.
jeudi 30 octobre 2014
mercredi 29 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
lundi 27 octobre 2014
vendredi 24 octobre 2014
Enseigne lumineuse retro eclairage blanc avec lettres en komacel noir - Quai Southampton - Le Havre
www.peppergraphik.fr
Votre enseigne lumineuse sur Le havre, Fécamp, Bolbec, ...
Libellés :
enseigne,
enseigne le havre,
enseigne led,
enseigne Normandie
Pays/territoire :
Le Havre, France
Dépose de bâche LH POSITIVE. Dock Océane Le Havre
Libellés :
agence de publicité locale,
bâche tendu,
enseigne Normandie
Pays/territoire :
Le Havre, France
jeudi 23 janvier 2014
Les enseignes : un réel patrimoine pour baliser l’imaginaire, article de 76actu.fr
Le HavreLes enseignes : un réel patrimoine pour baliser l’imaginaire
Variations autour de Lettres du Havre, un ouvrage original publié aux Éditions Non Standard. Le regard d'Elodie Boyer.
Dernière mise à jour : 31/05/2013 à 10:57
Les enseignes, c’est moche ? « C’est aussi le patrimoine ! », répond Élodie Boyer, qui publie « Lettres du Havre ». Enseignante à l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (Celsa), Élodie Boyer prend la plume sur 76actu, ci-dessous.
Pour elle, « en regardant les enseignes dans une ville, nous observons la transformation d’une société en marche ».
Pour elle, « en regardant les enseignes dans une ville, nous observons la transformation d’une société en marche ».
=> Et vous, qu’en pensez-vous ?
En janvier 2013, j’apprends avec une grande tristesse que l’enseigne de l’Hôtel Marly s’apprête à être déposée pour être remplacée par une enseigne de chaîne : Ibis Styles. Mon entourage ne comprend pas mon émotion, et pourtant, cette nouvelle m’a profondément touchée. C’est tout un pan de l’histoire du Havre qui nous quitte avec l’enseigne de l’Hôtel Marly.
Cette enseigne était un témoignage des années 50. L’enseigne composée en Peignot, une typographie dessinée par Cassandre, incarnait à elle-seule la grande époque du paquebot France. Elle jouait un rôle déterminant dans la rue de Paris, comme un repère, un marqueur de l’histoire. Cette enseigne offrait un voyage dans le temps à tous ceux qui la regardaient.
Même si la décoration intérieure de l’hôtel n’a pas changé, même s’il n’y a pas eu de « changement de propriétaire », même si le service conserve sa qualité, avec cette enseigne de chaîne, l’Hôtel Marly n’est plus ce qu’il était. Une page s’est tournée, le rêve s’en est allé. Nos nostalgies s’installent…
Cette enseigne était un témoignage des années 50. L’enseigne composée en Peignot, une typographie dessinée par Cassandre, incarnait à elle-seule la grande époque du paquebot France. Elle jouait un rôle déterminant dans la rue de Paris, comme un repère, un marqueur de l’histoire. Cette enseigne offrait un voyage dans le temps à tous ceux qui la regardaient.
Même si la décoration intérieure de l’hôtel n’a pas changé, même s’il n’y a pas eu de « changement de propriétaire », même si le service conserve sa qualité, avec cette enseigne de chaîne, l’Hôtel Marly n’est plus ce qu’il était. Une page s’est tournée, le rêve s’en est allé. Nos nostalgies s’installent…
Si les Architectes de Bâtiments de France exercent une forme de contrôle – notamment sur les sites protégés – en interdisant la pose d’enseignes trop volumineuses ou de couleur trop visibles (la plupart des marques de chaînes conçoivent une version discrète de leur enseigne pour s’afficher dans des tons de couleur blanc, gris, beige, bleu marine), afin de ne pas dénaturer les bâtiments dits classés, ces architectes ne semblent pas sensibles à la disparition progressive de marqueurs historiques incarnés par les enseignes, les noms de marques, les typographies, les techniques utilisées à d’autres époques, par des peintres en lettres et enseignistes.
Certes il faut protéger les bâtiments sans les dégrader par des enseignes insoutenables, mais il faut aussi préserver les enseignes anciennes. Ce phénomène est révélateur d’une culture française où le graphisme, mal compris, guère considéré et non codifié, a finalement peu d’importance, alors qu’il joue un rôle majeur dans la perception d’une rue, d’une ville, d’un lieu. Bien plus qu’on ose l’imaginer d’ailleurs.
Certes il faut protéger les bâtiments sans les dégrader par des enseignes insoutenables, mais il faut aussi préserver les enseignes anciennes. Ce phénomène est révélateur d’une culture française où le graphisme, mal compris, guère considéré et non codifié, a finalement peu d’importance, alors qu’il joue un rôle majeur dans la perception d’une rue, d’une ville, d’un lieu. Bien plus qu’on ose l’imaginer d’ailleurs.
Ce constat est un des facteurs qui a motivé les Éditions Non Standard à publier l’ouvrage Lettres du Havre. Ce livre repose sur un paradoxe : le banal habituellement masqué ou soigneusement évité devient original dès lors qu’il est montré. En révélant la ville à travers sa collection de logos, d’enseignes, de typographies, c’est-à-dire en changeant la focale couramment utilisée pour présenter une ville, nous avons révélé un quotidien chargé de sens et de souvenirs, un quotidien finalement universel qui touche évidemment les Havrais mais aussi tous les Français et tous les citoyens du monde.
Car ces enseignes, dans leur diversité (les anciennes, les nouvelles, celles qui ont toujours été là, celles qui s’étiolent, celles qui viennent de se refaire une beauté…) sont révélatrices de notre société, de son économie, ses préoccupations, ses tendances, de ses techniques de fabrication, des personnes qui se cachent derrière et qui conçoivent, valident et fabriquent ces signes pour informer et séduire les publics.
Cet ouvrage expérimental a commencé comme un jeu, en mariant des photos de lettres (les typographies) à des lettres imaginaires (les missives) afin de stimuler l’imagination du lecteur peu enclin à observer habituellement la typographie, les enseignes, les logos… Intégrer une part d’humanité en exprimant les préoccupations d’une époque complexe, tel est l’exercice des lettres imaginaires. Au fil des pages, les observations s’affûtent et les sentiments s’affinent.
Au-delà d’un guide de voyage original et d’un hommage respectueux à une cité singulière, Lettres du Havrese révèle être une archive visuelle et sociale de la ville du Havre au début des années 2010. Comme j’aimerais trouver cet instantané panoramique du quotidien au Havre dans dix ou vingt ans, et découvrir ou me remémorer les préoccupations de notre époque : crise, élections, sentiments universels, personnalités, préoccupations… et typographies, noms, caissons lumineux, néons, lettres peintes, LED, impressions numériques, PVC… etc. De la même manière que j’aime scruter des photos anciennes de commerces qui indiquent ce que les gens achetaient, mangeaient, comment ils s’habillaient, dans quelle voiture ils roulaient, les chaussures qu’ils portaient, etc.
Au-delà d’un guide de voyage original et d’un hommage respectueux à une cité singulière, Lettres du Havrese révèle être une archive visuelle et sociale de la ville du Havre au début des années 2010. Comme j’aimerais trouver cet instantané panoramique du quotidien au Havre dans dix ou vingt ans, et découvrir ou me remémorer les préoccupations de notre époque : crise, élections, sentiments universels, personnalités, préoccupations… et typographies, noms, caissons lumineux, néons, lettres peintes, LED, impressions numériques, PVC… etc. De la même manière que j’aime scruter des photos anciennes de commerces qui indiquent ce que les gens achetaient, mangeaient, comment ils s’habillaient, dans quelle voiture ils roulaient, les chaussures qu’ils portaient, etc.
Puisque les enseignes sont parfois amenées à durer longtemps, plusieurs générations de signes cohabitent. Aujourd’hui au Havre, nous trouvons encore des enseignes qui font la promotion d’un métier avant une marque : Coiffeur, Optique, Hôtel, Chocolat, Fleurs, Boulangerie, Pharmacie, Bar, Garage, Parfumeur, Chapellerie, Droguerie, Déménagement, Esthétique…
Petit à petit, avec l’émergence quasi incontournable des franchises, ces enseignes sont remplacées par des marques nationales ou internationales : Tchip, Afflelou, Banette, Pharmavie, Nicolas, Ibis, Auzou, Midas, Déméco, Maria Galland… En regardant les enseignes dans une ville, nous observons la transformation d’une société en marche. En temps de crise, les enseignes peuvent aussi être signe de bonne nouvelle : nous sommes bien heureux de voir Renault, Total, Delmas… et nous regrettons les grands départs : Hapag-Lloyd notamment.
Au Havre, ce qui est rare et précieux, et les cinéastes l’ont bien compris, c’est le faible nombre d’enseignes de chaînes au bénéfice d’une collection d’enseignes uniques et originales, empilées comme des strates archéologiques, témoin de la vie économique d’une cité.
Petit à petit, avec l’émergence quasi incontournable des franchises, ces enseignes sont remplacées par des marques nationales ou internationales : Tchip, Afflelou, Banette, Pharmavie, Nicolas, Ibis, Auzou, Midas, Déméco, Maria Galland… En regardant les enseignes dans une ville, nous observons la transformation d’une société en marche. En temps de crise, les enseignes peuvent aussi être signe de bonne nouvelle : nous sommes bien heureux de voir Renault, Total, Delmas… et nous regrettons les grands départs : Hapag-Lloyd notamment.
Au Havre, ce qui est rare et précieux, et les cinéastes l’ont bien compris, c’est le faible nombre d’enseignes de chaînes au bénéfice d’une collection d’enseignes uniques et originales, empilées comme des strates archéologiques, témoin de la vie économique d’une cité.
Si les Français ont un réflexe inné « anti-publicité », ils savent naturellement faire la part des choses, ils ont l’œil. Qui penserait se plaindre contre de nombreuses enseignes du type Maison du Marin, Le Havre Porte de l’Europe, Banque de France, Bisserier, Sucre Océane, Milliaud, Le Havre Terminal Croisière…
D’ailleurs, les initiatives françaises en matière de régulation de l’affichage et de l’autorisation, ou non, d’enseignes vampirisantes façon Picadilly ou Time Square, font des envieux et servent parfois de référence à l’étranger. Mais ces règlementations made in France ne sont pas toujours suffisantes pour préserver l’environnement, les nouvelles techniques d’impression numériques, d’adhésivage, les matériaux consommables prennent leurs aises et s’approprient l’espace. Certains designers d’ailleurs dénoncent la France dite du rez-de-chaussée, abimée et dégradée, alors que les étages supérieurs rayonnent. L’équilibre entre commerce et élégante discrétion n’est pas simple à trouver, et encore plus dans un contexte de surenchère visuelle et commerciale.
D’ailleurs, les initiatives françaises en matière de régulation de l’affichage et de l’autorisation, ou non, d’enseignes vampirisantes façon Picadilly ou Time Square, font des envieux et servent parfois de référence à l’étranger. Mais ces règlementations made in France ne sont pas toujours suffisantes pour préserver l’environnement, les nouvelles techniques d’impression numériques, d’adhésivage, les matériaux consommables prennent leurs aises et s’approprient l’espace. Certains designers d’ailleurs dénoncent la France dite du rez-de-chaussée, abimée et dégradée, alors que les étages supérieurs rayonnent. L’équilibre entre commerce et élégante discrétion n’est pas simple à trouver, et encore plus dans un contexte de surenchère visuelle et commerciale.
Il est aujourd’hui grand temps de reconnaitre que, au même titre que l’architecture, les enseignes marquent les époques, et que c’est justement parce qu’elles sont potentiellement éphémères ou accessoires, qu’elles doivent être considérées, voire protégées, au même titre que certains bâtiments. La rue reste leur meilleur écrin, à défaut, les musées devraient les accueillir. Ce n’est pas en ajoutant une réglementation de plus ni en normalisant les enseignes que nous parviendrons à protéger des signes historiques à la valeur symbolique inestimable, c’est en éveillant les consciences de tous les publics : élus, commerçants, architectes, entrepreneurs, marketers, designers, fabricants, passants, touristes…
Ce n’est pas parce que les enseignes sont commerciales qu’elles n’ont pas de valeur culturelle et qu’elles ne doivent pas être confectionnées avec soin en rendant hommage aux nombreuses typographies, véritable vecteurs culturels, témoins symboliques de notre société.
Ce n’est pas parce que les enseignes sont commerciales qu’elles n’ont pas de valeur culturelle et qu’elles ne doivent pas être confectionnées avec soin en rendant hommage aux nombreuses typographies, véritable vecteurs culturels, témoins symboliques de notre société.
Pays/territoire :
Le Havre, France
mercredi 27 novembre 2013
Création d'enseigne Plexi Quartier Peret
Rampe lumineuse
Boulangerie Chauvet - Le Havre
Libellés :
enseigne le havre,
enseigne Normandie,
panneaux le havre,
Plexi,
rampe lumineuse le havre
Pays/territoire :
Le Havre, France
Décoration bureau adhesif couleur
Libellés :
Agence de communication enseigne,
Agence de communication Le Havre,
decoration adhesif bureau,
habillage magasin Le Havre
Pays/territoire :
Le Havre, France
9 enseignes + 5 marquages adhésif utilitaire
Réalisation d'enseigne et marquage adhesif sur utilitaire semi remorque
Société ISOROL
Criquetot l'Esneval
D'autres réalisations sur notre site web
Libellés :
Enseigne 76,
enseigne adhesif le havre,
enseigne Normandie,
marquage adhésif le havre,
marquage utilitaire,
panneaux le havre,
pub véhicule,
sérigraphie véhicule le havre
Pays/territoire :
Criquetot-l'Esneval, France
Enseigne Fécamp
Flostelia
Prenez contact avec nous pour plus de renseignements
Pays/territoire :
Fécamp, France
Marquage adhésif véhicule Auto ecole
Serigraphie, adhésif véhicule
Gonneville La Malet / Criquetot l'Esneval76
Retrouvez d'autres réalisations sur notre site web
Libellés :
adhesif,
auto ecole publicite,
marquage utilitaire,
pub véhicule
Pays/territoire :
Gonneville-la-Mallet, France
vendredi 28 juin 2013
Enseigne Lillebonne - Lettres pvc peintes
Création, fabrication et pose d'une enseigne à Lillebonne 76
Panneau dibond avec adhésif + lettre en komacel peinte en finition brillante + sticker
Retrouvez toutes nos réalisations sur www.peppergraphik.fr
Pays/territoire :
Lillebonne, France
dimanche 20 janvier 2013
pose de drapeau Arena 5 Le Havre
Pose de drapeau avec impression quadri
Arena 5
Le Havre
Retrouvez d'autres réalisations sur www.peppergraphik.fr
Libellés :
Agence de communication Le Havre,
impression le havre
Pays/territoire :
Le Havre, France
dimanche 13 janvier 2013
Caisson lumineux Montiviliers 76
Pose d'un caisson lumineux snack Montivilliers
Backlight
D'autres prestations sur www.peppergraphik.fr
Libellés :
agence de publicité locale,
caisson lumineux,
Enseigne 76,
enseigne Normandie,
habillage magasin Le Havre,
kebap,
Plexi,
snack
Pays/territoire :
Montivilliers, France
vendredi 11 janvier 2013
Dibond deco magasin 76
Décoration en lettre dibond découpé
Décoration magasin Le Havre
D'autres réalisations sur www.peppergraphik.fr
Nous intervenons sur toute Rouen, Caen, Deauville, Fécamp, Etretat,...
mardi 8 janvier 2013
Pose de sticker soldes Le Havre
Pose de sticker 5,25m x 3m pour les soldes Fnac Le Havre
Adhesif vitro
Retrouvez d'autres prestations sur www.peppergraphik.fr
Inscription à :
Articles (Atom)